La joie de
VIVRE !
Pascal Hastir, Co-Fondateur de l’Institut d’Auto Accompagnement en Pleine présence
Je l’ai cherchée, j’ai couru après, j’ai eu parfois le sentiment de m’en approcher, l’espoir d’arriver à enfin la vivre. J’ai eu aussi souvent l’impression de la perdre, de la voir passer comme une chimère sous mon nez sans pouvoir la saisir au vol, de vouloir m’y accrocher, de croire qu’elle pourrait me quitter. Je l’ai projetée sur des projets, des personnes, des idées, de l’argent, des lieux de vie, des voyages, des concepts spirituels… Comme le sucre dans le lait chaud, plus je la cherche et moins je la trouve.
J’ignorais que je ne pouvais la trouver qu’en moi, dans le simple fait de me sentir vivant. Être vivant était pour moi un acquis auquel je ne prêtais pas attention, ça ne m’intéressait même pas. Ce qui m’intéressais, c’était d’atteindre les objectifs de vie que je m’étais fixés, ceux qui allaient enfin sortir de ma misère intérieure, ceux qui auraient fait de ma vie, une vie qui aura valu la peine d’être vécue. Je ne me rendais pas compte que je vivais par procuration la vie d’un personnage qui vivaient dans un futur hypothétique l’époque où je serais enfin heureux et épanoui.
Je réalise maintenant que cette joie de vivre, je la vis et la ressens en moi chaque fois que je me connecte par mon corps à ce qui vit en moi ici et maintenant, chaque fois que je met mes envies et mes aspirations en mouvement dans des actions du quotidien, en d’autres mots, chaque fois que je vis ma vie plutôt que de l’imaginer ou d’y penser.
J’ai senti que m’ancrer me faisait du bien et calmait mes angoisses et mon anxiété, j’ai longtemps pratiqué des ancrages corporels pour le mieux-être que ça me procurait. Je n’avais pas réalisé l’importance et la profondeur de cette démarche, me reconnecter à mon corps m’a littéralement sauvé la vie. Déconnecté de mon corps et donc de mon être j’étais la proie de mes peurs, de mes pensées et j’étais totalement identifié à mes blessures. Je croyais qu’en pratiquant la méditation je pourrais je pourrais me débarrasser de mes souffrances et je faisais tout mon possible pour m’éloigner des douleurs physiques et émotionnelles qui m’habitaient. Je dis parfois en plaisantant qu’à cette époque de ma vie, je pratiquais la lévitation. En effet, dès que je ressentais une émotion ou une sensation désagréable, je l’évitais. J’ai tellement bien appris à léviter que j’ ai fini par me désincarner et me couper de la vie en moi.
La véritable méditation n’a pas pour intention de nous éloigner ou de nous déconnecter de la vie mais bien au contraire de nous permettre de vivre pleinement notre incarnation en conscience de toute l’ampleur et la profondeur de notre être. C’est donc en habitant bien notre corps physique que nous pouvons faire une expérience “spirituelle” concrète de notre divinité et de notre joie naturelle de vivre.
En faisant l’expérience de la vie dans toutes les cellules de notre corps, nous pouvons nous relier à notre raison d’être profonde, à ce que nous souhaitons vivre et aux ressources dont nous avons besoin pour le manifester.
J’aide aujourd’hui beaucoup de gens à se reconnecter à eux-même, à leur enthousiasme et à leur joie de vivre grâce au Focusing de la relation intérieure qui est une approche qui passe par le ressenti corporel et qui fait le lien entre notre être divin et notre incarnation dans ce monde.
Nous vous invitons ce mois-ci à notre rencontre à coeur ouvert autour du thème “ Incarnons-nous pour que nos rêves prennent corps”. Nous verrons ensemble comment mettre au monde nos aspirations en commençant par nous nous reconnecter à la vie en nous-même.
Pascal Hastir
Co-Fondateur et Transmetteur à l’Institut d’Auto-Accompagnement en Pleine présence
Découvrez notre prochain thème….