Prendre sa place, ça peut faire peur
Yashi Picovschi, Transmettrice à l’Institut d’Auto Accompagnement en Pleine présencePrendre sa place, ça peut faire peur.
Quand tu t’investis pour faire face aux obstacles et que tu t’engages avec conviction, tu mets souvent de côté tes peurs et tes doutes. Tu penses que ces ressentis te freinent dans ton élan. Tu n’en parles pas aux autres non plus, de peur qu’ils ne te jugent. En faisant cela, tu fermes aussi l’accès aux besoins internes qui accompagnent ces peurs. Et en bloquant ces émotions, tu te retrouves coupé(e) d’une partie de toi. Pire, tu n’agis plus.
Je comprends ce que tu ressens, je l’ai moi-même vécu et j’ai cherché une solution. C’est le focusing de la relation intérieure qui m’a permis de dénouer ces nœuds.
J’ai compris qu’il ne fallait pas laisser de côté ce qui vit en moi pour faire semblant d’être sereine.
Le fait de prendre le temps de ressentir ces émotions dans mon corps et de les reconnaître a été la première étape pour me sentir mieux.
Ce qui est encore plus puissant et enrichissant, c’est d’apprendre à accompagner tout ce qui apparaît et à écouter ce qui se cache derrière ces sentiments. À chaque fois, ces réactions voilent de réels besoins et ont une raison d’être. Finalement, derrière mes peurs se cachent mes forces et ma présence.
J’expérimente avec humilité et beaucoup de bienveillance l’expression de mes possibles pour les partager avec d’autres dans les accompagnements que je propose, dans les parcours de l’Institut ainsi que dans toute ma vie.
Avec le focusing de la relation intérieure, toi aussi tu peux accéder à ce cheminement et devenir pour toi-même le compagnon qui te réconfortera.
Yashi Picovschi
Transmettrice à l’Institut d’Auto Accompagnement en Pleine présence
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