Découvre un extrait du webinaire Ami·(e) avec mes émotions
(Ceci est une retranscription automatisée des échanges verbaux durant le webinaire. Notez que quelques fautes de syntaxe peuvent apparaître. Pour votre confort, nous vous proposons de mettre votre attention sur le fond des échanges plutôt que sur la forme.)
[00:00:09] – Coralie
Ami avec mes émotions, est ce que c’est possible ? Est-ce que c’est impossible ? Est-ce que ça vous parle ? Ça ne vous parle pas ? Quelles sont vos expériences ? Pour nous, l’intention, c’est vraiment de voir comment mettre toutes ces émotions qui nous traversent au service de la vie. Comment on va pouvoir en faire des alliés, des indicateurs, des points d’attention, des balises. On va un petit peu partager notre expérience de ça parce que c’est vrai qu’on peut soit avoir des tendances, soit plutôt être coupé de nos émotions, soit être envahi, submergé. Moi, c’était plutôt ce cas là. Et puis, on peut aussi vivre la sensation d’être dans la vie. Mais comme de l’autre côté d’une vitre. J’ai eu ça pendant très longtemps en découvrant le focusing, d’être comme n’arrivant pas à vivre mes émotions, à vivre dans le sens où elles me débordaient. Elles étaient… C’est elles qui menaient ma vie. Du coup, je n’arrivais pas à être pleinement dans la vie parce que j’étais comme dans un espèce de brouillard, avec toutes ces informations et émotions dont je ne savais que faire.
Et en même temps, avant de découvrir le focusing, je me qualifierais plutôt de mono émotion, dans le sens où il y avait beaucoup de choses qui me traversaient.
Mais en fait, il y avait énormément de vie à l’intérieur de moi mais ce qui émergeait, c’était toujours la même émotion. J’étais triste, je pleurais, j’étais en colère, je pleurais, j’étais joyeuse, je pleurais.
C’était pas très varié et en plus, comme j’étais, je suis extrêmement sensible. En fait, j’ai été pendant longtemps une vraie éponge, c’est-à-dire que quand j’étais en contact avec les autres, je ressentais tout : je regardais la télé, je me mettais à pleurer, j’entendais une conversation dans la rue, je me mettais à pleurer. C’était un peu compliqué pour moi. Et du coup, tout était trop. Trop de sollicitations, trop d’émotions, trop de sujets qui me confrontaient.
J’ai même dû, il y a une dizaine d’années, arrêter complètement d’écouter les informations parce que c’était trop fort pour moi, en fait, d’entendre tout ce qui n’allait pas. Je me rendais compte qu’en plus, je ne pouvais rien faire pour ça. Je pouvais faire autour de moi, mais de manière générale, je ne pouvais pas agir et donc j’ai dû me couper aussi pour me protéger. Vraiment, la question, c’est comment ne pas vivre en retrait du coup, quand on est comme ça, hypersensible, hyperémotive ? Et comment être dans la vie avec comment on est ? Peut-être que tu veux dire quelque chose à propos de ça ? J’ai encore d’autres choses à partager, mais peut-être déjà Pascal si tu veux réagir.
[00:03:00] – Pascal
Oui, il y a Lucette qui dit « c’est mon cas », c’est ça de pouvoir se relier à nos différentes d’expériences par rapport à nos émotions. Moi, je me souviens qu’enfant, j’avais déjà les deux, à la fois j’étais très émotif, j’étais souvent submergé par mes émotions et même paralysé, vraiment paralysé. Souvent, quand j’étais face à certaines situations qui venaient me toucher. C’est comme si je ne savais pas quoi faire avec ce qui me traversait. C’était quelque chose d’inconnu et donc je pense que inconsciemment, j’ai dû choisir de m’en couper, d’essayer d’être fort, d’essayer de me maintenir, de me contenir.
Parce qu’effectivement, j’avais souvent eu des injonctions du style « un grand garçon ça ne pleure pas » ou je m’étais fait réprimander si j’exprimais une insatisfaction, un agacement ou une colère. Et il n’y avait pas vraiment de place pour ça, pour les émotions que je vivais en moi. Une autre chose dont je me souviens, c’est que mon père était souvent emporté par ses émotions et je l’ai vu complètement submergé, que ce soit par la colère. On a vécu et on a tout pris souvent, et donc elle a été projetée sur nous, la colère et tout ça. Et quand c’était des émotions, plus de tristesse et tout ça, il ne pouvait pas les vivre et il essayait de les contenir. Et du coup, je me souviens que ça le drainait.
Mon père était dépressif chronique, mais je pense que c’était vraiment parce qu’il n’arrivait pas à accueillir ses émotions. Il était complètement envahi par elle et moi, je me souviens que mon père a passé plusieurs années dans son sofa. Il a dû arrêter de travailler. Il a été en dépression, profonde longtemps et tout ça. Et donc, pour moi, l’idée d’être ami avec les émotions, ce n’était pas quelque chose de gagné, quelque chose de facile, parce que je me disais, si moi, j’accepte mes émotions, si je les accueille, je vais me retrouver comme mon père, complètement paralysé par elle, je vais me retrouvé envahi, submergé et donc avant d’imaginer pouvoir faire autre chose que de les fuir que de m’en couper, il a fallu que j’en accueille une, c’était la peur. J’avais peur. Je ne sais pas quelle est votre expérience à vous. On va avoir l’occasion de partager, mais pour moi, les émotions m’apparaissaient quasi, dans mon imaginaire, comme des monstres, des monstres, dans le fond d’un puits qui pouvaient me sauter à la gorge ou qui pouvaient complètement me submerger comme un tsunami.
Et donc, du coup, j’avais installé une barrière pour vraiment garder mon sang-froid en toute circonstance et essayer de rester … Je me suis mis en contrôle, on va dire, de mes émotions en contrôle, de mes sensations.
J’espérais que ça ne se voit pas, à quel point j’étais dans un désarroi, ou je me liquéfiais parfois de l’intérieur, et j’essayais de maintenir une bonne apparence.
Et donc, petit à petit… je suis devenu un peu, malgré moi, comme un peu en robot. Je me suis coupé de mes émotions, donc je me suis un peu déshumanisé, on pourrait dire. Je me suis arrangé pour bien fonctionner. Je fonctionne bien et je me souviens que Marshall Rosenberg, qui a créé le processus de communication non violente, disait qu’à partir du moment où on commence à se couper de ses émotions, on se coupe de la vie en soi et c’est vraiment ce que j’ai vécu.
Et il avait une phrase assez forte dont je me souviens, mais qui me parlait, c’est quand on devient des gentilles personnes mortes. Et effectivement, je fonctionnais.., mais il y avait bizarrement une souffrance, une souffrance de ne rien ressentir, une souffrance d’être déconnectée d’un sentiment d’être déconnecté de la vie. Mais en fait, puisque je m’étais déconnecté de mes émotions du vivant, moi, je m’étais déconnecté de moi-même, carrément. Et c’est assez paniquant, en fait, d’être déconnecté du ressenti, d’être déconnecté du corps, de ne pas ressentir les choses, de ne pas arriver à partager.
Moi, quand on me demandait « comment tu te sens ? », pour moi, c’était une question mystère. Je ne sais pas, dis-moi ce que je peux faire, mais je ne sais pas comment je me sens puisque je ne pouvais pas savoir. J’avais choisi inconsciemment de ne pas ressentir. Donc voilà, c’est un peu ça mon expérience que j’ai eue pendant très, très longtemps. Evidemment à force de les contenir, ça fait la marmite à pression.
C’est-à-dire que comme je les retenais à l’intérieur de moi, à un moment donné, ça finissait par exploser. Ou alors, soit par exploser quand c’était de la colère, soit je me faisais complètement submergé parce que tout ce que j’ai accumulé à l’intérieur de moi avait besoin évidemment de circuler, sortir. Et puis je me faisais rattraper et ça faisait peur. Même juste soulever le couvercle que j’avais mis parce que j’avais tellement accumulé là que d’imaginer aller voir là-dedans, je me disais « wow » c’est un volcan qu’il y a dedans.
Voilà un peu ce que j’ai vécu. En tout cas, en parlant de mes difficultés rencontrées par rapport à mes émotions.
[00:09:28] – Coralie
Et ce qui est intéressant, c’est qu’en fait, finalement, on était tous les deux comme traversés par de multiples émotions. Toi, ce qui s’est passé, c’est que tu t’en est coupé, tu es devenu un peu comme un robot, alors que moi, elles me traversaient en permanence dans toutes les situations professionnelles, personnelles, etc.
Et du coup, ma stratégie, c’était plutôt de m’appuyer sur moi même, c’est-à-dire que c’était difficile d’être en groupe. C’est difficile de vivre plein de situations parce que je les ressentais en permanence puissance 100 par rapport à ce qu’elles vivaient, et ce qui était vraiment là. C’est intéressant de voir les stratégies dont on n’est pas conscient, les stratégies inconscientes qu’on a mis en place tous les deux
[00:10:11] – Pascal
C’est très intéressant parce que ce que j’entends dans ce que tu dis, c’est qu’en te coupant de la vie en toi pour te protéger, pour te couper de ce qui pouvait réagir en toi, tu as choisi de te couper de la vie des autres et tu as vécu un repli. Peut-être que ça parle à certains aussi. Parfois, on n’ose plus ou on n’ose plus se confronter à des situations qui mettent la vie à l’intérieur de nous.
Marion écrit : « la colère est une émotion complexe à exprimer. Comment la laisser sortir sans blesser les autres ? Certaines colères sont justifiées et doivent sortir. » Merci Marion.
Alors ce que j’ai envie de dire… je vais peut-être attendre de voir si Coralie veux partager d’abord.
[00:11:02] – Coralie
Après moi, je répondrais bien à la question de Sébastien qui est au-dessus, mais on peut déjà répondre à celle de Marion.
[00:11:07] – Pascal
D’accord, super. Alors… Tu écris Marion que la colère est une émotion complexe à exprimer. Tu écris aussi que certaines colères sont justifiées et doivent sortir. Moi, j’ai envie de dire que toutes nos émotions sont justifiées de leur point de vue. C’est-à-dire qu’on ne se lève pas le matin en disant « bon je vais mettre en colère pour rien ». Donc, bien sûr, elles sont justifiées. C’est l’expression de quelque chose qui est vivant en nous.
Et la question « Comment la laisser sortir sans blesser les autres ? » Et bien, justement, en apprenant à écouter cela en faisant connaissance. Parfois, ça s’exprime malgré nous, puisqu’on n’a pas encore peut-être conscience de cette émotion qui est là, qui s’exprime à ce moment-là. Et donc, parfois, c’est trop tard. On a explosé. Effectivement, on a blessé les autres et en même temps, on vient d’assister à l’expression inconsciente, donc, d’une partie de nous qu’on ne connaît pas encore. Et donc ça va être une occasion de faire connaissance. Quand tu écris « la colère est une émotion complexe à exprimer » c’est parce qu’avant de pouvoir exprimer ce qui est là, il s’agit d’apprendre déjà à reconnaître qu’elle est là et à apprendre à l’écouter, à faire connaissance avec. Si tu peux voir qu’il y a des colères, pour certaines, tu peux te dire « mon Dieu, j’ai réagi, et je m’en veux » et puis, dans d’autres cas, tu te dis bon, ok, ce n’est pas sorti correctement, mais c’est quand même vrai. C’est quand même juste. C’est important pour moi d’avoir exprimé ça. Donc, dans tous les cas, je dirais que ce qui a été exprimé là, a besoin donc d’être reconnu et d’être entendu. Et donc, c’est une occasion d’aller se connecter en ramenant le corps et de sentir.
Vous savez ce qui se passe après une colère…
Ça a été exprimé, bon, ben voilà, on s’en est débarrassé, mais il reste l’émotion, qui est toujours là, à l’intérieur, et donc on peut prendre un moment pour justement commencer à faire connaissance avec ça. Et on va pouvoir utiliser toutes les occasions de notre vie ou ça vient titiller cette émotion là, ça peut être aussi une autre émotion : de tristesse, de découragement, de plein de choses. Tout, ce qui se produit à l’intérieur de nous peut devenir une occasion d’aller entrer en relation, puisque c’est bien l’intention du processus, avec nous-mêmes et avec cet aspect de nous, comme disait Guy tout à l’heure, c’est qu’on va commencer à être présent avec cela, à partir de qui on est. Établir un contact avec ça et faire connaissance, faire connaissance avec cette émotion pour que, justement, elle ne cherche pas à être entendue par quelqu’un à l’extérieur. En fait, quand vous allez apprendre, quand on apprend à écouter nos émotions, c’est comme si on permettait l’expression de quelque chose qui était jusque là resté imprimé, et qui a été réactivé dans une circonstance de vie. C’est pour ça que qu’on se met en colère parce que ça vient toucher quelque chose d’important pour nous. Et effectivement, ça peut être complexe et ça peut prendre du temps. D’apprendre à écouter ça et donc ça va, l’invitation cessera de s’arrêter, d’amener l’attention dans le corps, de connecter à la sensation physique, c’est-à-dire, quand je dis physique, la sensation corporelle, quand on se met en colère, qu’est ce qui nous permet de savoir qu’on est en colère ? Au-delà des circonstances et des mots, il y a une sensation intérieure. Il y a une tension à l’intérieur de nous. Il y a une agitation à l’intérieur de nous, et c’est en se connectant à l’énergie, on va dire, de cette partie de nous qui est en colère qu’on va pouvoir faire connaissance avec. Voilà ce que j’avais envie de partager.
[00:15:57] – Coralie
J’avais envie de répondre à la question de Sébastien. La notion de naissance, vie, mort.
Vous avez déjà vu des enfants ? Des enfants qui n’ont pas été encore conditionnés par les parents, qui leur dise « il faut pas faire si, il faut pas faire ça, sois sage, etc. » Comme ils peuvent passer d’un état à l’autre, mais en quelques secondes d’être dans la joie, puis d’un coup de s’effondrer et d’être en colère, de rire, de pleurer. Ça va très, très vite. Je ne sais pas si vous avez remarqué chez les jeunes enfants.
En fait, dans l’absolu, si on n’avait pas été conditionnés par « être bien gentil, être bien sage et surtout pas déranger », si on pouvait vivre nos émotions de cette façon là comme des jeunes enfants, on n’aurait pas tous les problèmes qu’on a aujourd’hui, y compris de somatisation, parce que toutes ces énergies qui sont bloquées à l’intérieur génèrent des troubles physiques. Et oui, une émotion a un cycle de vie qui est très court.
Qu’est ce qui fait qu’on a des émotions et des colères rentrées ? Quelqu’un témoignait que ça ressortait même la nuit. Je crois que c’est Pascal qui disait que ça ressortait la nuit sous forme de cauchemars.
Pourquoi est-ce que ça se passe ? Parce qu’on ne lui donne pas la possibilité d’être exprimée et du coup, elle se montre comme elle peut. Elle fait tout ce qu’elle peut, donc elle se montre sous forme de symptômes physiques, d’inflammation ou elle sort à des moments inappropriés. Pourquoi ? Parce qu’on n’a pas comme un enfant, juste sur l’instant, quelque chose nous met en colère, on se met en colère. Et puis, deux minutes après, c’est terminé.
Et c’est ça, c’est un peu s’autoriser à redevenir enfant, dans le sens d’avoir conscience de cette vie qui nous traverse en permanence. C’est ça, mettre nos émotions au service du mouvement de la vie, c’est reconnaître que ce qui empêche de faire circuler ses émotions nous remet en énergie. Pourquoi on est si fatigué ? Parce qu’on est tout le temps en train de lutter contre cette vie qui nous traverse, en fait. Voilà ce que j’ai envie de dire.
[00:17:55] – Pascal
Micheline, justement, dit que le focusing c’est être dans l’accueil de ce qui est dans l’instant présent, sans jugement ni identification. Donc, c’est cette faculté à, plutôt que de se demander « pourquoi ? », on dit « c’est là ». On commence à le reconnaître.
Il y a une chose que peut être on ne sait pas, c’est pourquoi quelque chose en moi réagit, par contre, ce que je suis sûr, c’est que effectivement, quelque chose réagit en moi maintenant et c’est l’occasion d’aller faire connaissance avec ça. Et si vous vous posez des questions à propos de pourquoi ça réagit, et bien cette partie de vous qui réagit, cette émotion, c’est la partie de vous qui vit cette émotion, qui se sent comme ça, qui se sent en colère ou qui se sent triste, c’est pourquoi.
C’est-à-dire que la réponse se trouve exactement à cet endroit. C’est pour ça que d’essayer de s’en couper, c’est de se couper de la réponse. La réponse n’est pas forcément comme une explication de ce qui est arrivé. Il arrive régulièrement qu’on soit traversés par des émotions dont on comprendra peut être même jamais l’origine. Mais le fait d’y apporter la présence, de la mettre en lumière, permet à ce qui était retenu, cristallisé en nous, de se remettre en mouvement tout simplement et de nous quitter.
Il y a juste notre mental qui est frustré, qui dit « merde, alors, je suis libéré de ça, et je ne sais même pas d’où ça venait » et ça peut être la seule frustration. Mais ce qui compte dans le fond, c’est de pouvoir être enfin libéré de ce qui était retenu à l’intérieur de nous. Et c’est ce que permet le processus. C’est ce que permet le processus. Et ça rejoint tout à fait ce que disait Sébastien. Naissance, vie, mort, finalement.
Et c’est ce dont témoigne Eckhart Tolle tout le temps. C’est-à-dire que, bien sûr, les émotions le traversent. Mais : naissance, vie, mort. Elles traversent. Elles vivent. Elles apparaissent. Elles vivent. Elles disparaissent. Elles retournent d’où elles sont venues, à chaque instant. Et ce n’est pas un problème puisque rien n’accroche. Et en fait, rien n’accroche quand on est là, en présence. Mais quand on est présent de ses émotions à partir d’une partie de nous qui souffre de nos émotions, bien sûr, on essaie de le retenir, on essaye de s’accrocher, on y réagit. Et c’est prendre connaissance, finalement, de ce qui crée cette souffrance, c’est-à-dire la résistance à ce qui est.
La souffrance c’est la différence entre ce qui est et ce que je voudrais qu’il soit. Par exemple, je suis triste et je ne veux pas être triste. Il y a souffrance. Si je suis triste, et que je reconnais ça et que je suis pleinement avec ça et que je laisse cette énergie, cette émotion me traverser, et bien, cette tristesse qui m’habite, peut s’exprimer et donc elle ne reste pas imprimée, le reste pas pris dedans.
C’est douloureux, de la tristesse quand c’est retenu à l’intérieur. Et c’est toujours une expérience agréable quand on peut laisser traverser une émotion. La vie n’est pas faite pour être retenue, j’ai envie de dire ça comme ça. Et c’est un apprentissage de la laisser circuler. Moi, en tout cas, j’ai été plutôt éduqué à contrôler plutôt qu’à laisser être.